Cela n’est pas passé inaperçu. Deux des plus grandes figures du jeu vidéo des années 80-90, ont fait un retour inespéré en tant qu’invités à la bagarre dans le prochain Smash Bros sur Switch. Simon et Richter Belmont, deux vétérans forts appréciés des joueurs aux cheveux devenus blancs avec les âges, qui ont fait leur joie d’abord sur N.E.S puis sur PC Engine pour les accros de l’importation.
Castlevania ( ou Akumajō Dracula si l’on cause puriste), est une saga importante qui est passée de superbe à déclin, alors que les essais 3D sur Nintendo 64 étaient loin d’être convaincants, avant d’être sacrifiée sur l’autel du n’importe quoi avec l’arc Lords Of Shadow.
Un Konami à la réputation des plus ternie, qui voit ses créateurs quitter le navire qui sombre sous forme de bras d’honneur ( Kojima, Igarashi), un PES qui a perdu le trône face à FIFA et un héritage d’un âge d’or jeté aux oubliettes, alors que la société avait racheté Hudson, ce fameux développeur mythique pour ne rien en faire. Navrant.
A la vue du trailer, une lueur d’espoir naît à nouveau. Mettre en avant les deux chasseurs de vampires serait-il annonciateur d’un réveil plus que nécessaire alors que le jeu vidéo japonais connaît une véritable embellie? A la manière d’un Capcom qui sous forme de réponse de berger à cette bergère de Keiji Inafune sort Mega Man 11, Konami pourrait bien faire bisquer Koji Igarashi et son Bloodstained, lui qui a participé à la révolution de Castlevania avec Symphony Of The Night en 1997.
Il serait évidemment présomptueux de l’affirmer, mais quelques détails font que …
A commencer par les apparitions de Dracula, Alucard, mais aussi quelques visages bien connus du bestiaire; Death en tête. Certes, le fan service est d’une évidence proverbiale dans un jeu qui est un énorme cadeau aux amoureux de jeu vidéo vu les personnages recensés. Mais, retrouver classic Simon, et sa démarche pataude et ses mouvements de fouet empruntés à Super Castlevania IV…
Si ça se trouve, je fais fausse route. Alors que l’on voit Luigi mourir et se réincarner dans sa forme d’ectoplasme.
Annonciateur d’un Luigi’s Mansion 3 avec cet anti-héros pleutre dans un nouveau rôle?
A défaut, ce serait déjà formidable. Pour le reste, nous sommes nombreux à attendre que Konami se reprenne en main et renoue avec ce qu’il savait faire de mieux : des jeux extraordinaires et inoubliables. Pourvu que cette société ne nous ait pas oubliés…
About Jibé Jarraud
Responsable Editorial
Grand Sachem de http://ZePlayer.com I
Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I
Voix dans le podcast Super Retro Mega X sur Radiokawa.com
Twitter •
Pour avoir écemment reparcouru, les productions de Konami des 80’s (sur MSX en majeure partie), je confirme que leurs jeux étaient formidables et d’une rare intelligence. Jusqu’aux années 2000 où tout est parti en sucette :'(
J’ai du mal à encore espérer un retour à la grande époque, alors gardons et chérissons nos souvenirs de Gradius, Contra, Goemon, CastleVania, Metal Gear, Knightmare, Salamander, TwinBee, Parodius, Xexex, Space Manbow, Thunder Cross, Suikoden, Vandal Hearts… (hallucinante cette profusion de bons titres…)
Deux mois plus tard, j’éprouve le besoin de revenir sur mes propos.
Si j’avais beaucoup de mal à croire au retour de Konami, je dois avouer avoir quelque peu revu mon jugement. Depuis, on a vu la sortie (sur smartphones cela s’entend) de Pixel Puzzle Collection, un petit jeu de Picross faisant la part belle aux productions Konami de la fin de siècle. Castlevania a annoncé son retour sur PS4 (la compil « Requiem »). Et Metal Gear Survive s’est vu affublé de costumes de Silent Hill ainsi que de la possibilité de télécharger des musiques originelles de Gradius, Contra et consorts.
Alors, prise de température en vue d’un vrai retour ? Ou manœuvre éhontée pour extorquer quelques euros supplémentaires aux trentenaires/quarantenaires nostalgiques ?…