Note de l’auteur : Virtua Racing fait son retour en haute résolution sur Switch, dans la collection SEGA Ages.
Ce n’est certainement pas grand chose pour les plus jeunes ou les ceux-ce qui habitués à passer du temps sur des jeux aux graphismes hyper réalistes, toujours plus fins. Mais en 1992, le réalisme pouvait être accompagné du préfixe VIRTUA, ce fantasme absolu du casque des années 80-90 ouvert aux mondes imaginaires, aujourd’hui démocratisé comme si de rien n’était.
L’apparition de la 3D face pleine, aux polygones simples mais impressionnants dans une époque où l’amélioration graphique passait jusqu’alors par le pixel.
Ainsi nous est arrivé dans les salles d’arcade ce qui deviendra une étape dans le jeu vidéo : Virtua Racing.
Simulateur de courses de Formule 1, Virtua Racing et son visuel caractéristique, poussait l’immersion plus loin grâce à ses quatre VR Buttons qui permettaient de changer instantanément les vues caméra. A l’intérieur de la cabine de pilotage scotché à la route comme en vue aérienne pour mieux apprécier le tracé, le joueur a tout le loisir de rendre sa conduite la plus confortable possible.
Une fonctionnalité liée à un graphisme épatant que l’on ne voyait que durant les projections du festival Imagina et ses vidéos futuristes en images de synthèse, ont fait de Virtua Racing le meilleur ambassadeur d’une technologie qui rentrera dans les foyers peu de temps après.
» Mais alors Jammy? Pouquoi rejouer à Virtua Racing et ses graphismes d’un autre âge ? » Pourrait demander Fred Courant à son fidèle acolyte resté dans le camion caractéristique dans » C’est Pas Sorcier ».
Pour l’histoire déjà. Retrouver Virtua Racing comme le découvrir de nos jours, produit toujours son petit effet. Nettoyé et bénéficiant d’une bien meilleure résolution, ce lifting HD confirme une esthétique racée pour une fluidité remarquable.
Et surtout pour le fun immédiat. Certes, Virtua Racing ne comporte que trois circuits mais suffisamment bien conçus pour que chaque compétition oblige à une connaissance parfaite du terrain, surtout face à des adversaires humains. Jouable en ligne comme localement, c’est carrément jusqu’à huit sur le même écran que la gomme va brûler l’asphalte, tandis que la musique du menu est un remix de l’introduction du Mega-CD. La caution madeleine de Proust habilement glissée.
Malgré les affres du temps, Virtua Racing reste le même. Splendide, d’une élégance folle.
Marqueur de son époque, sa simplicité visuelle le rend intemporel et quelque part éternel.
About Jibé Jarraud
Responsable Editorial
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Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I
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Un article que ne renierait pas un(e) certain(e) Crevette, n’est-ce pas ?
N’empêche, c’est vrai que c’était le futur avant l’heure et même moi qui n’apprécie pas spécialement les jeux de caisse, je devais bien reconnaître la claque que c’était.