Certainement refroidies par une édition 2018 en demie teinte et un déficit financier conséquent, les équipes de l’association 3 Hit Combo que l’on craignait abandonner cette belle entreprise, ont malgré tout maintenu la barre pour que le Stunfest ait de nouvelles dates cette année.
Même si le festival a perdu de sa superbe avec le temps ( on y rentre les mains dans les poches sans aucune queue ), il faut reconnaître que ce lieu de rencontre entre acharnés du stick a su revenir à des fondamentaux certes encore un peu timides mais suffisamment solides pour revenir lors d’une prochaine.
Ainsi, les tournois semblaient plus nombreux, avec une variété certaine en plus des jeux ténors à l’image d’un Puyo Puyo Champions, de la référence Windjammers comme du bien sympathique Lethal League Blaze.
Salutaires dans l’enfer du fighting game. Le Stunfest est depuis ses origines le grand barnum de l’affrontement qui convie à l’image du prestigieux EVO, la crème des joueurs internationaux dans une ambiance survoltée alors que les phases finales en public sont diffusées sur écran de cinéma.
Et quand bien même l’on n’est pas un aficionado du genre, il est toujours très intéressant de parcourir la zone tournois, pour voir au plus proche les coups s’échanger dans une ambiance qui oscille entre crispation et bonne humeur. L’occasion de retrouver pour les plus anciens, la chaude moiteur des salles d’arcade d’antan, avec des bornes SEGA VS City en face à face.
Et c’est d’un naturel déconcertant et le sourire aux lèvres, que le champion japonais Tominaga enchaînait les victoires à base de nombreux perfect sur Street Fighter III 3rd Strike.
Une Makoto démoniaque ne laissant aucune chance, au mieux un round de temps en temps aux quelques compétiteurs qui osaient le défier avant de quitter la scène sans honte véritable vu le niveau de l’intéressé.
Le temple de la baston, telle est LA proposition du Stunfest avant d’autres activités toutes aussi réjouissantes. Les associations avaient répondu présentes au rendez-vous. Ainsi Neo Geo Fans et MO5 s’étendaient sur des stands généreux, tout comme la venue des experts du jeu Melting Blood. James du James Game Center nous a ravis une fois de plus avec ses Astro City, tandis que – plus dommageable – un exploitant avait installé de nombreuses bornes dédiées mais dans des états assez lamentables.
Pour le reste, FFVI Man modifiait les Super Nintendo, Pix’n Love proposait ses publications entre autres stands tandis que les Indés avaient la part belle en permettant de jouer à leurs productions. De petits plus toujours bienvenus. L’espace du Liberté est mieux optimisé, la circulation facilitée et la visite de se faire agréablement.
En résumé :
13.000 festivaliers | 1000 manettes |
22 tournois | 1 galette saucisse avalée toutes
les 15 secondes le samedi midi ! |
30.500EUR de cash prize | 30 jeux indépendants |
923 compétiteurs | 91 heures de superplay et performance vidéoludique |
Un pic à 13.000 viewersdurant les finales du tournoiSuper Smash Bros. Ultimate |
40 conférences durant les 3 jours |
About Jibé Jarraud
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Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I
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