Chic, The Ninja Warriors encore nous vient again. Ou l’inverse.

C’est en 1988 que Taito nous refait le coup de la borne d’arcade au format cinémascope, un an après l’épatante borne Darius. Trois écrans 4/3 alignés pour un rendu inédit et une progression horizontale aux frontières dépassées.

Grand succès du jeu d’action très axé beat them up, The Ninja Warriors s’inscrit dans son époque et la fascination pour la robotique vu que les ninjas sont des robots assez proches  du T-800 de Terminator. C’est une fois les coups encaissés que le héros montre alors son vrai visage. Logique alors que Snatcher sorti la même année ne cache pas son amour à Blade Runner et ses réplicants.

Très apprécié, The Ninja Warriors s’est vu porté sur bon nombre de machines, ordinateurs comme consoles ( Pc Engine CD-Rom et Mega-CD ), avant d’avoir une suite nommée Again développée par Natsume, d’abord pour la Super Famicom.

Trois personnages, plus de mouvements et attaques, le titre de Taito s’est modernisé même s’il comporte un défaut de taille : Il ne se joue plus à deux.

Cela ne l’empêche pas de se retrouver dans les jeux excessivement chers de la machine comme d’autres titres de Natsume ( Wild Guns et Kiki KaiKai / Pocky & Rocky). L’enfer des collectionneurs et des joueurs moins gardiens du Temple qui veulent juste y jouer.

Ça, c’était avant vu que The Ninja Warriors Again, devient Once Again ou The Ninja Saviors chez nous et non sans son lot de nouveautés.

Entièrement redessinés, les sprites gagnent en finesse, en taille et bénéficient d’animations véritablement saisissantes pour qui connaît le jeu d’origine. Mais il y a mieux. Il est enfin possible de jouer à deux.


De quoi véritablement s’amuser et de corriger cette erreur incompréhensible en 1994.

Ajoutons deux ninjas supplémentaires  en la personne de Raiden et Yaksha, la possibilité d’avoir un écran en 16/ème ( avec plusieurs choix de scanlines ) plus fidèle à ce que l’on a connu  et c’est bien la version définitive qui nous est proposée.

Vendu une trentaine d’euros, le boîtier pas radin se compose d’une couverture réversible, d’une planche de stickers, d’un poster et chose exceptionnelle car devenu rare, d’un manuel en couleur. Des petits plus qui font toujours plaisir.

Avec autant de bonnes nouvelles et quand bien même il n’est pas le meilleur du genre, The Ninja Saviors se doit d’être célébré, découvert et rejoué.

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Responsable Editorial Grand Sachem de http://ZePlayer.com I Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I Voix dans le podcast Super Retro Mega X sur Radiokawa.com

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