Le suspens n’est plus. La liste tant attendue des jeux de la copie de chez Nintendo PlayStation Classic est désormais connue avec du très bon, du bon et du franchement dispensable.
Ainsi sont annoncés :
- Battle Arena Toshinden
- Cool Boarders 2
- Destruction Derby
- Final Fantasy VII
- Grand Theft Auto
- Intelligent Qube
- Jumping Flash
- Metal Gear Solid
- Mr Driller
- Oddworld : Abe’s Oddysey
- Rayman
- Resident Evil Director’s Cut
- Revelations : Persona
- Ridge Racer Type 4
- Super Puzzle Fighter II Turbo
- Syphon Filter
- Tekken 3
- Tom Clancy’s Rainbow Six
- Twisted Metal
- Wild Arms
Un florilège assez varié, plutôt qualitatif mais qui peut freiner la dépense. Tout est question de goût ; de là à se relancer sur Twisted Metal, Rainbow Six ou Syphon Filter en 2018…
J’entends au loin que c’est la même pour Jumping Flash, que l’on rétorquera qu’il se voulait une démo technique avec sa verticalité insensée et son déplacement en totale 3D. Nous étions en avril 1995 au Japon. Ses nombreuses previews dans les magazines le rendant déjà emblématique à défaut de le consacrer comme un très grand titre une fois testé.
Et dans ces figures marquantes de la plus célèbre des 32 bits, deux manquent à l’appel : Wipeout et Gran Turismo.
Il faut remonter le temps, se souvenir que les premières images dans les magazines de Wipeout faisaient rêver. Un jeu façon F-Zero dans une 3D du plus bel effet ne pouvait que séduire puis convaincre à l’achat alors qu’il se montrait enfin en vidéo que ce soit via la cassette VHS de présentation ou mieux, sur des bornes de démonstration.
Wipeout ! Que l’on entendait ici et là au détour de conversations entre passionnés qui allaient mettre de côté toute une merveilleuse ère 16 bits faite de Mega Drive et Super Nintendo.
Psygnosis alors studio fort célèbre et apprécié sur Amiga, venait de faire mouche. Et quand bien même Ridge Racer pouvait se vanter d’être très proche de la mouture arcade, Wipeout était plus beau, plus dense et tellement hypnotique. Une prouesse technique telle que la SEGA Saturn se retrouvait déjà ringarde.
Quelques années plus tard, les équipes de Polyphony Digital confirme la supériorité de Sony avec un Gran Turismo très impressionnant. Là encore, le choc visuel est au rendez-vous. Avec ses graphismes de très haute volée, ses reflets impensables sur PlayStation, sa finesse de conduite liée à un contenu des plus généreux, cette simulation de conduite devenait en 1997 une véritable référence du genre à en rendre jaloux les possesseurs de PC qui s’enorgueillissaient de leurs carte 3dfx Voodoo.
Plus qu’un jeu, une empreinte indélébile dans l’histoire alors encore un peu jeune du jeu vidéo.
Deux jeux d’importance. Deux souvenirs inoubliables malgré les âges qui les ont terni que l’on ne verra pas dans la version miniature de la PlayStation.
Une incompréhension qui se muera en grande déception le 3 décembre prochain. De quoi se rappeler les gros chagrin de l’enfance avec cette nostalgie décidément à la mode. Si seulement Sony avait payé les droits d’auteurs des musiques et les licences des constructeurs automobiles…
J’en n’avais pas rêvé, Sony va le faire.
About Jibé Jarraud
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Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I
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