Uncharted 4: Trop beau pour moi.

Cela n’aura échappé à personne; Uncharted 4 fait le beau et se vante d’être en temps réel.
Un souci du détail épatant, une modélisation impressionnante qui va forcément faire force de vente auprès des consommateurs. Naughty Dog et son patron Christophe Balestra, comptent bien prouver une fois encore, qu’ils savent maîtriser le support sur lequel ils développent.

Un peu comme son congénère David Cage. Mais si vous savez, le graphisme avant le gameplay.
La technique pure avant le plaisir en main.

 » Qu’importe !  » entends-je déjà au loin, « Uncharted a nettement plus de gameplay et de profondeur que n’importe quel jeu estampillé Quantic Dream« . Je ne peux que l’acquiescer. Pour autant Uncharted comme The Last Of Us, a toujours souffert d’un manque certain de jeu; préférant privilégier le scénario, comme les situations rocambolesques à l’image d’un Nathan Drake qui joue les cascadeurs sans jamais donner le ressenti de vertige vu que le joueur ne fait que suivre un script. Pour le stress et les sensations en main on repassera.
Pour le reste c’est la recette Quantic Dream, du graphisme, du très beau graphisme voire du trop beau graphisme qui fait que l’on s’éloigne de plus en plus du jeu vidéo pour devenir une expérience « ludique ».

Mais ne jouons pas les Cassandre, modérons même mes propos et laissons le doute planer en se contentant des nouvelles images, des futures vidéo qui égayeront les rétines à n’en pas douter. Peut-être que Balestra et ses équipes feront enfin rimer technique poussée et gameplay, et dans mes rêves les plus fous j’arriverais à cesser de pester en regardant l’air désabusé la production qui me sera proposée à l’écran.

Alors en attendant ce jour de grâce où Crash Bandicoot et Jake & Daxter reviendront d’entre les morts dans des jeux qui sauront rendre hommage à leurs origines par je ne sais quel tour de passe passe, guettons le retour de l’aventurier aux tribulations toujours aussi amusantes à vivre.

En tant que spectateur hélas. A moins que….