On aurait largement envie d’être fainéant pour écrire un test, quand on voit comment Techland a traité la suite de Dead Island, jeu archi buzzé pour au final pas grand chose, sinon un trailerà sensation qui faisait espérer beaucoup et qui au final était cet arbre qui cachait une forêt d’inconsistances.
Alors voici le lien du test de l’époque et zou j’en ai terminé. Ce serait trop facile et malhonnête, et comme nous ne sommes pas de ceux là, on va tout de même un peu écrire.
En effet, Dead Island Riptide a quelques petites nouveautés éparses, à commencer par une nouvelle île. Bon je n’ai rien dit…
Hé bien capitalisons sur le début du jeu. Nos quatre compagnons d’infortune, pensaient quitter l’enfer de Banoï et être sauvés des belliqueuses créatures qui en constituaient la faune. Tu parles…
Comme dans tout scénario minable de films d’horreur de piètre qualité, Dead Island Riptide tire donc des ficelles plus grosses que de la corde, vu que ÇA ALORS !, le bateau censé ramener tout ce petit monde en lieu sûr est lui aussi en proie aux zombis. Quelle aubaine, il va falloir remettre le couvert chérie.
Et si je vous dis que AH BEN MERDE ALORS, le fier esquif s’échouera sur une île à peu près équivalente à Banoï, vous vous dites que décidément Techland ne s’est pas foulé. Même qu’ils capitalisent sur la recette de leur succès, car il faut reconnaître que la précédente itération a su convaincre nombre de Zombis Slayers en herbe entre deux épisodes de The Walking Dead et la lecture du Guide de survie en territoire Zombie de Max Brooks.
Ainsi va le monde du nanar, et après tout c’est bien pour cela que l’on sait les apprécier. Toujours est-il qu’il vaut mieux être connaisseur.
Riptide comme son grand frère reprend donc les codes du cinéma de genre. Du monstre, des poursuites, des traversées en bateau d’une rare pénibilité et du stress (heuu non en fait). Le tout dans un environnement plutôt plaisant, en marge des codes habituels. Ce qui est une bonne chose au final.
Pour le reste, Dead Island Riptide n’innove en rien. L’aspect vaguement RPG est conservé, tout comme les affrontements à base de je-prends-ce-qui-me-tombe-sous-la-main, je customise mon armement avec trois bouts de ficelle et une pagaie et l’on ira démembrer vertement la vermine.
Pas mauvais dans l’absolu, le jeu trouve rapidement ses limites en étant peu palpitant. À ne recommander qu’à ceux qui ont sur apprécier le décorum, les autres feront l’impasse et préféreront reprendre les joutes bestiales sur Left 4 Dead de Valve.
Jibé
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