
Fort d’une carrière longue comme le bras dans le domaine du cinéma et de la télévision, c’est aussi par l’intermédiaire du jeu vidéo avec son complice Michel Ancel que l’on connaît Christophe Héral. Responsable des mélopées de Beyond Good & Evil et de Rayman Origins, il a bien gentiment voulu répondre aux questions de Zeplayer.com. Oh yeah !
On voit plus en plus que la frontière cinéma/jeu vidéo s’amenuise avec le temps, les productions jeu vidéo calquant de plus en plus le septième art…
Et j’ai envie de dire que l’inverse est aussi vrai, peut-être parce que l’on assiste à des procédures de travail parfois identiques.
C’est dû en partie au simple fait que nous trouvons de plus en plus de professionnels qui passent du jeu au film et inversement.
…en est-il de même pour la musique ? Est-ce une des raisons de ta venue du monde du cinéma au jeu vidéo ?
Si je suis venu mettre mes oreilles dans cette industrie, c’est parce que Michel Ancel me l’a demandé. En 2000, le jeu vidéo était bien plus fermé que ce qu’il est aujourd’hui.
J’ai entendu à l’époque nombre de personnes du son me disant que le jeu n’avait rien à voir avec le cinéma.
J’étais pour ma part intimement persuadé que le son c’est avant tout du son, de la musique simplement de la musique.
Créé-t-on une musique de jeu vidéo comme celle d’un film ? Si l’on se base sur Beyond Good & Evil on serait tenté de le croire, mais concernant un jeu comme Rayman ?
Non, il existe des différences, une fondamentale est que Rayman est un jeu dont l’histoire n’est pas l’enjeu prioritaire, contrairement à BG&E.
N’empêche que l’on peut prendre le même recul quand on commence à composer que ça soit pour