Pigeon volontaire

Oh oui je roucoule et le revendique. L’arrivée le 13 novembre d’un nouveau Game & Watch dédié au trente-cinq ans de Super Mario, fait que mon appétit vorace pour les gadgets technos, m’oblige à l’achat. Et ce quand bien même je connais déjà l’usage de la petite machine qui se limitera à son déballage les yeux plein d’étoiles pour se retrouver rangée par la suite.

Une utilisation limitée ; sorte de caprice d’un garnement de quarante-trois ans qui accorde certainement une part trop importante au futile.

Qu’importe. Je me rassure en me disant que je ne serai pas le seul à céder aux charmes surannés d’un jeu électronique – certes modernisé – qui me ramènera aux heures joyeuses et insouciantes des années 80 alors que je déballais avec avidité mes premiers  loisirs « futuristes », faits d’écran et de boutons voire de croix directionnelle quand ils bénéficiaient du « double screen ».

L’emballage a alors autant d’importance que son contenu.

A l’instar des mini consoles dont je n’ai pas un besoin impérieux ( et pourtant), l’on sait se créer des besoins auxquels il faut savoir accepter cette capitulation volontaire.  Toute résistance devenant vaine.

Alors qu’en y réfléchissant bien, le menu est des plus maigre. Trois jeux : Super Mario Bros, Super Mario Bros : The Lost Levels et une version remaniée de Ball avec Mario en rôle titre. N’oublions pas le réveil. J’imagine déjà les rires narquois. Certainement qu’ils auraient raison.

C’est peu, surtout quand on a fait et refait Super Mario Bros et sa suite japonaise.

Surtout quand un seul Game & Watch actualisé, pourrait largement contenir l’intégralité de tous ces petits jeux formidables.

Et si c’était une prochaine sortie à prévoir? Argent si facilement gagné ou dépensé.

Alors oui je roucoule et le revendique…