Mighty Number 10 ? Ah non.

Qui l’eût cru ? L’un des personnages les plus appréciés des joueurs fait un retour inopiné ( bien qu’attendu)  pour ses trente ans. Est-ce là une réaction à  Mighty Number 9 – véritable pied de nez de Keiji Inafune ex développeur de Capcom – qui a poussé la fameuse firme à revendiquer la paternité du petit robot aventureux? ( N’en déplaise aux ayants droit d’Osamu Tezuka ).

Rappelons que quand les relations étaient au beau fixe entre les intéressées, un Mega Man Universe était annoncé avant d’être annulé. Puis fort de critiques acerbes envers son employeur et l’industrie du jeu vidéo japonais, Inafune s’en est allé pour créer son studio Comcept, pour le moment peu connu pour ses réussites.

A l’heure des revivals que Capcom avait déjà bien anticipé avec les sorties de Bionic Commando et suites de Mega Man toutes en pixels, il était grand temps de remettre en avant et autrement qu’en 8 bits, sa gloire passée.

Ainsi nous arrive Mega Man 11 qui – ça alors – reprend un peu du look de l’épisode Universe, tout en lorgnant sur son faux frère de Mighty. Le résultat s’avère discutable. 2.5 D, mais qui ressemble aux épisodes période 32 bits, mais qui finalement s’en éloigne ;  le rendu graphique est sujet à discussion voire à débats enflammés entre fans de la première heure.

Toujours est-il, que nous aurons bel et bien à faire au Mega Man classique, dans une construction assez connue mais toujours éprouvée. L’on ne va tout de même pas prendre le risque de trop chambouler les lignes, celles-ci sont reconnues pour leur efficacité.

Reste à voir le jeu finalisé qui semble ne pas trahir son héritage d’un point de vue gameplay. Est-il annonciateur d’un nouvel épisode X réclamé à corps et à cri et qui viendrait corriger navrants les X 7 et 8 ?

En attendant que les joueurs lésés soient exaucés, ils pourront toujours retrouver la saga X dans une compilation à venir, et se consacrer aux nouvelles aventures du Blue Bomber qui souhaitons le, saura effacer l’affront qui leur a été fait avec Mighty Number 9.