Ne s’arrêtera-t-il donc jamais dans sa quête sanguinaire, ce bravache grisé d’escarbilles, à la revanche digne d’une antienne. Appelé Le Fantôme de Sparte à la scène, car Monsieur le destructeur aime les sobriquets charmants. Kratos, ce fils de Zeus et d’une humaine que sa Divinité s’est faite le caprice d’hurtebiller. Mais n’allons pas en faire un fromage.
Trois épisodes de massacres et autres concrétions de chairs plus tard, l’ami aidé des puissants Titans, se décide une bonne fois pour toute de mettre les points sur les i avec le Pater Familias, ou comment faire sa crise d’adolescence et chier son monde à l’âge adulte. Faites des mômes qu’ils disaient ! Les cons…
L’aventure, la rage, voilà ce que nous propose le studio de Sony Santa Monica aux commandes du Soudard aux estafilades, pour conclure cette histoire dans un bain d’hémoglobine. Bien entendu, les joueurs rompus aux joies du démembrement seront ravis d’occire cruellement ces figures de la Mythologie. Les rictus sadiques sont bien entendu de la partie, mais diantre foutre, cette itération sent le réchauffé à plein nez !
Non pas que la pitance soit mauvaise, mais le Chef aurait pu varier les saveurs. Aucune surprise, beaucoup de redite, des allers-retours dans les mêmes décors. De l’auto plagiat toutefois réalisé avec une certaine classe. Oh mais n’allez pas me faire dire ce que je n’ai pas encore imaginer d’écrire, vous internautes qui composez mon public chéri.
Parcourir ce brasier d’Apocalypse et jouer les fiers à bras restent des plaisirs sympathiques. Même que j’ai bien « kiffé ma race » comme il se dit.
On appréciera les décors vertigineux, le rythme effréné des tueries et ce goût de reviens-y évident. Oui God Of War III a le brio de ces grands jeux qui laissent une marque indélébile, qui impressionnent. Les affrontements avec les Dieux, se font dans une violence extrême, un véritable défouloir.
Mais Grands Dieux ( Hommage aux joyeux écorchés de la main du grand chauve), n’allons pas crier au génie, alors que ce dernier prend place dans un autre conte. S’il est évident que God Of War 3 est un bon jeu, en Chef des Armées que le Spartiate a su être dans sa condition humaine, Kratos vous dirait qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Cette maxime colle décidément bien à ce God of War 3.
Jibé
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Scribouillard dans des zines de JV et éternel amoureux de jeux nippons insensés I
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