Il fait parler de lui l’animal, excite toutes les curiosités et se dévoilera petit à petit à la manière d’une strip teaseuse; l’aguicheuse gourgandine.
Et Street Fighter V de se faire analyser, disséquer depuis son trailer, et le jeu VS en situation.
Air Launcher, Pary ou presque, autant de petites subtilités qui font mouche. On ne parle même pas du revenant Charlie Nash, que l’on croyait mort et qui se voit désormais affublé d’un gem sur le front.
Comme à l’époque, les graphismes divisent. Il y a ceux qui ne les aimaient pas et qui déçus retrouvent cette patte particulière, d’autres qui auraient tant apprécié avoir un nouvel enrobage tant il est vrai que depuis Street Fighter II, chaque nouvel épisode se démarque visuellement.
Mais il y a un petit truc qui me chiffonne, qui me surprend même vu comment ils étaient traités dans Street Fighter IV et ses extensions, voire dans Ultimate Marvel VS Capcom 3 : Les inserts FIGHT et KO.
Très graphiques, très massifs à la couleur feu, les voici rendus épurés, limite design 3.0, d’un blanc certes élégant mais terriblement froid.
Alors l’on se dit que le jeu n’est pas finalisé, que probablement il y aura des modifications le jour J. Pourtant le doute subsiste. Faut-il y voir quelque chose de plus dur, plus chirurgical à l’image des visages assez sérieux de Ryu et Chun Li? Pouvons-nous imaginer une corrélation avec le retour de Charlie Nash? Capcom orienterait-il ce nouvel épisode vers une dimension plus dramatique initiée dans Street Fighter Zero 3?
Ou alors simple clin d’œil au peu apprécié Street Fighter III, adulé dans sa mouture 3rd Strike ?
Et en poussant l’étude un peu plus loin, le FIGHT de Street Fighter IV ressemble beaucoup à celui de Final Fight. Chose logique vu la filiation entre les deux séries, Final Fight devant s’appeler Street Fighter 89 et Street Fighter IV proposant deux stages dans la ville de Metro City. Le Bonus Stage de la station service est scrupuleusement le même que dans Final Fight.
Mais si cette typo disparaît, quid des personnages emblématiques de la saga que sont Guy, Cody, Rolento, Poison, Hugo ( Andore). Ils pourraient bien tirer leurs révérences comme la majorité des figures emblématiques de Street Fighter dans le troisième épisode.
Street Fighter Zero narrant la jeunesse de Ken et Ryu, avait un socle commun avec Final Fight et ses protagonistes, là où Street Fighter IV semble un creuset fourre tout; hommage sans véritable ligne directrice.
Des interrogations – je vous le confesse – assez farfelues; celles d’un type qui suit la saga depuis ce jour de 1991 où dans une salle de jeux, une fameuse borne l’invita à glisser une pièce de cinq francs.
About Jibé Jarraud
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